Boire une bière pour mieux récupérer après l’effort est une croyance, une habitude, un rituel, un bon moment ?
Plus précisément, dans la bière nous pouvons trouver des éléments qui agissent sur la récupération:
Composition de la bière !
- eau : absolument de très bonne qualité. Il en faut six à huit litres pour fabriquer un litre de bière;
- malt : en général de l’orge germé caramélisé, parfois du froment ou du seigle;
- houblon : pour l’amertume, les arômes, l’aseptisation et la digestibilité;
- levures : permettent la fermentation alcoolique mais donnent aussi le goût et le parfum ;
- grains crus (éventuellement) : maïs, riz, seigle, avoine, épeautre ;
- succédanés (éventuellement, mais pas dans la « bière » à proprement parler si l’on se réfère au Deutsches Reinheitsgebot) : glucose, saccharose, Invertase, maltodextrine, dextrose.
- du sucre qui peut éventuellement régénérer le stock de glycogène,
- des vitamines B6 et B12,
- potassium et magnésium
Mais…!
Il y a de l’alcool qui a tendance à ralentir la récupération (sans parler des autres effets !) et surtout la bière est un diurétique. Ce n’est un secret pour personne, que lorsque l’on boit une bière, il n’est pas loin le temps où il nous faut uriner, et donc perdre de l’eau.
A noter que la bière sans alcool, est plus sucrée qu’une bière normale et moins acide qu’un soda, est peut être un compromis.
CQFD ! La bière accentue donc la déshydratation qui a débuté par l’effort du sportif.
Par contre le moment bière est incontestablement un superbe moment de convivialité, qui permet de refaire la course, la randonnée….et de partage.
La solution pour continuer à boire une bonne bière est de l’accompagner avec deux fois son volume en eau.