FAIRE UNE BONNE DESCENTE
Il n’y a pas de formule magique, mais juste quelques points clés
La position
Avant de prendre de drôles et dangereuses positions, voici les gains réels.
Stabilité
Les 2 mains dans le creux du guidon,
Bien assis sur sa selle,
Position des pédales parallèles au sol en ligne droite,
Pression sur la « pédale extérieure » dans les virages,
Abaisser son centre de gravité (plier les bras, baisser les épaules…),
Matériel
Etre confiant dans son matériel (patins, câbles, pneus, roues…),
Bonne pression des pneus en fonction de la météo,
Freinage
On freine avant le virage (et pas pendant sauf urgence…),
On freine fort des 2 freins pour arriver à l’allure souhaitée puis on gère,
On ne freine pas tout le temps au risque d’engendrer de la surchauffe,
Le regard
C’est ici que beaucoup se joue.
Il faut analyser la situation (météo, pente, type de route, état de la route, présence d’autres cyclistes, avec ou sans circulation auto….)
Le regard doit se porter le plus loin possible dans le virage (quand on marche sur une ligne blanche, si l’on regarde ses pieds il est plus difficile que si l’on regarde au loin !!).
Quand on voit un danger on l’analyse, on modifie sa trajectoire, on le quitte des yeux pour porter son regard au loin (sinon on est attiré par l’obstacle et on fonce dessus…).
La trajectoire
Qu’est ce que faire une bonne descente
Quand on maîtrise tous les éléments pour bien descendre, il est certain que l’on va gagner du temps, mais ce n’est peut être pas le plus important.
Il y a de nombreux facteurs positifs à bien gérer et optimiser sa descente :
- on est en bien meilleure sécurité,
- on est moins stressé, donc le corps est moins tendu,
- on peut optimiser sa récupération en alternant moments de pédalage et moments “aérodynamique”.
- on peut prendre du plaisir.
